Avec le réseau RaSinEs, nous avons animé trois conférences à l’occasion du salon Natexpo fin octobre à Paris. Nous vous proposons aujourd’hui un retour sur la conférence autour de la communication responsable
« Eduquer, sensibiliser et guider les consommateurs grâce à une communication à impact positif »
Marion Fries de Smart QSE et Gaëlle Beaune d’IRISAE, membres vauclusiennes et limousines du réseau RaSinEs, ont choisi de vous parler de ce thème comme il est étroitement lié à toute démarche RSE, la communication étant rarement l’objectif mais souvent un aboutissement dans ce type de démarche.
Et tant qu’à s’inscrire dans une logique de RSE, autant communiquer de manière responsable.
Mais toute communication doit être adaptée à la cible que ce soit sur le fond ou sur la forme. Et différents écueils sont à éviter. Zoom sur les allégations environnementales et le greenwashing :
- Allégations environnementales
Eco-conçu, neutre en carbone, naturel, responsable … Tous ces termes envahissent de plus en plus les messages publicitaires ou les packagings de vos produits préférés, mais quelles précautions prendre avant de les utiliser sur vos propres supports ?
Tout d’abord, consulter le guide des allégations et se renseigner sur la définition précise du terme, le périmètre d’application de l’allégation, les règles d’utilisation, et les sanctions encourues.
Exemple : le mot « durable ». Le terme durable ne doit être employé qu’en référence au développement durable. Il implique un véritable engagement de l’organisation ou de l’entreprise.
Les informations devant figurer sur le produit : Des explications sur la démarche de l’entreprise relevant d’actions pour la préservation de l’environnement, le progrès social ou encore le développement économique. Pour éviter toute confusion, seule l’expression « Développement Durable » doit être employée.
Il est préférable également d’orienter vers une page dédiée au Développement Durable, sur le site internet de l’annonceur
- Greenwashing
Ce terme est utilisé pour qualifier tout message publicitaire pouvant induire en erreur sur la qualité écologique réelle d’un produit ou d’un service ou sur la réalité de la démarche développement durable d’une organisation, quelles que soient ses modalités de diffusion.
Les principaux signes :
- La promesse mensongère ou disproportionnée
- L’absence de preuve ou de précision
- Une présentation visuelle ou sonore suggestive
- La banalisation de comportements environnementaux négatifs
- Le dénigrement de comportements environnementaux positifs
Attention aussi à veiller à ne pas devenir la cible de militants par maladresse dans le message publicitaire :
Conclusion
Pour toucher le consommateur, il faut veiller à informer en amont l’ensemble de ses parties prenantes. La RSE doit être synonyme de transparence et de sincérité. Informer progressivement ses parties prenantes est un enjeu primordial pour toucher le consommateur mais également le convaincre de la sincérité de la démarche.
Chaque argument doit être accompagné de preuve(s) et être accessible à la cible à qui vous vous adressez.
Le cadre règlementaire autour de la communication responsable évolue en permanence. Anticiper les futures réglementations est un enjeu fort pour une communication durable.
Chaque entreprise peut communiquer de manière sécurisée sur sa démarche à partir du moment où elle fait le choix d’un discours modéré et proportionnel à ses impacts et ses actions.
Voir la conférence du dimanche 24/10 en replay : https://www.youtube.com/watch?v=mhzLEwaXcOs&list=PL_YKsq9UDCFc3j7FgdmkBdDy4bPWgOslA&index=36
Le réseau RaSinEs = des consultants RSE sur les territoires pour vous accompagner dans votre communication responsable
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